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La menace cyber est en constante augmentation. Les cybercriminels s’organisent dans des structures hiérarchisés et les attaques deviennent de plus en plus sophistiqué.

Les tensions géopolitiques et la tenue d’événement internationaux sur le territoire français accentue considérablement le risque de cyberattaques sur les entreprises et les particuliers.

Il est à rappeler que les cyberattaques sont des actions malveillantes visant à causer des dommages à des individus, des entreprises ou des organisations en utilisant des technologies de l’information.

Les cyberattaques sont extrêmement variées et les cybercriminels ne manquent pas d’ingéniosité pour mener à bout leurs actions.

Il existe de nombreux types de cyberattaques, qui peuvent varier en fonction de leur cible, de leur méthode et de leur objectif.

Dès lors, on peut citer les différents types de cyberattaque :

–      Les attaques par déni de service ou DDOS

–      Les attaques d’homme du milieu ou Man-in-the-Middle

–      Les attaques de phishing

–      Les attaques quishing

–      Les Rançongiciel ou les ransomwares

–      Les attaques par Trojan ou chevaux de Troie

–      Les attaques par injection de code

–      Les attaques d’ingénierie sociale

Les attaques de déni de service (Ddos)

Un déni de service distribué (DDoS) est un type de cyberattaque où un cyberattaquant submerge un serveur, un site web ou un réseau avec un flux massif de trafic, rendant les services indisponibles pour les utilisateurs légitimes. Ce type d’attaque repose sur l’utilisation de plusieurs systèmes compromis, souvent des botnets, qui inondent la cible de requêtes simultanées, saturant ainsi ses ressources. Les attaques DDoS peuvent paralyser un site web, un application mobile ou le système informatique d’une entreprise, entraînant des pertes financières importantes par le dysfonctionnement engendré

Les attaques d’homme du milieu ou Man-in-the-Middle

Les attaques d’homme du milieu, ou Man-in-the-Middle (MITM), consistent à intercepter et manipuler les communications entre deux parties sans qu’elles ne s’en aperçoivent. L’attaquant peut ainsi voler des informations sensibles, telles que des identifiants ou des données financières, ou encore altérer les messages échangés. L’objectif du cyber délinquant est souvent de remplacer lors d’une transaction financière le RIB légitime par ses coordonnées bancaires afin d’intercepter la transaction financière entre deux parties.

Ce type d’attaque peut se produire sur des réseaux non sécurisés ou lors de connexions Wi-Fi publiques. Pour se protéger, il est essentiel d’utiliser des protocoles de sécurité comme le HTTPS et des VPN pour chiffrer les communications. De même, lors de l’envoi et de réception de données sensibles, il est impératif de vérifier à chaque fois le contenu et l’émetteur et de se rapprocher de son interlocuteur en cas de doute.

Les attaques de phishing

Le phishing est l’une des formes de cyberattaque les plus courantes, souvent utilisée comme point d’entrée pour d’autres attaques plus sophistiquées, comme le ransomware.

Les attaques de phishing sont des tentatives frauduleuses visant à obtenir des informations sensibles , telles que des mots de passe, identifiants de connexion, des numéros de carte bancaire ou des données personnelles, en se faisant passer pour une entité de confiance. Les cybercriminels envoient des courriels ou des messages contenant des liens ou des pièces jointes malveillantes, incitant les victimes à divulguer leurs informations.

Les attaques quishing

Le quishing est une nouvelle forme de phishing qui exploite les codes QR pour tromper les utilisateurs. Apparu en Europe pendant la pandémie de la Covid-19, l’attaque de quishing consiste à inviter les victimes à scanner un code QR qui les redirige vers un site malveillant conçu pour voler des informations sensibles. Avec l’essor des codes QR pour les paiements et les informations de connexion, le quishing devient une menace croissante, particulièrement dans les environnements où les utilisateurs sont habitués à scanner rapidement ces codes sans vérification préalable.

Les rançongiciels ou ransomwares

Les rançongiciels, ou ransomwares en anglais, sont des logiciels malveillants qui chiffrent les données d’une victime, les rendant inaccessibles jusqu’à ce qu’une rançon soit payée. Ces attaques peuvent paralyser des entreprises entières, car les cybercriminels menacent de détruire ou de divulguer les données si la rançon n’est pas versée. Les ransomwares ciblent souvent les entreprises, les hôpitaux et les institutions publiques, où l’accès aux données est critique, rendant la prévention et la sauvegarde régulière des données essentielles pour atténuer les risques.

La cyberattaque par ransomware a connu ses dernières année une croissance impressionnante au point de devenir la première menace cyber pour les entreprises. En effet, les groupement cybercriminels se sont spécialisé dans les attaques par ransomware et ils mettent à disposition, en échange de paiement, les logiciels malveillants de chiffrage de données.

Les attaques par Trojan ou chevaux de Troie

Les chevaux de Troie, ou Trojans, sont des programmes malveillants déguisés en logiciels légitimes. Une fois installés, ils permettent à l’attaquant de prendre le contrôle de l’ordinateur infecté, d’espionner les activités de l’utilisateur, de voler des données ou de déployer d’autres types de malwares. Les Trojans sont souvent diffusés via des téléchargements non sécurisés ou des pièces jointes de courriels, et leur présence peut passer inaperçue pendant longtemps, rendant leur détection et suppression particulièrement difficiles.

Afin d’éviter les logiciels malveillants type logiciel de Troie, bien évidemment un anti-virus s’impose. Il est également important de sensibiliser l’ensemble du personnel de l’entreprise du risque de cheval de Troie et d’établir une charte informatique de bonnes pratiques au sein de son entreprise.

Les attaques par injection de code

Les attaques par injection de code exploitent les vulnérabilités des applications web pour insérer des scripts malveillants dans le code source d’une application. La plus courante est l’injection SQL, où des commandes SQL malveillantes sont insérées dans les formulaires de saisie de données pour accéder ou altérer la base de données. Ce type d’attaque peut compromettre la confidentialité et l’intégrité des données, rendant crucial l’application de bonnes pratiques de développement sécuritaire, telles que la validation des entrées utilisateurs et l’utilisation de requêtes paramétrées

Les attaques par force brute

Les attaques par force brute sont des tentatives répétées d’accéder à un système en essayant systématiquement toutes les combinaisons possibles de mots de passe ou de clés de chiffrement jusqu’à ce que la bonne combinaison soit trouvée. Ce type d’attaque repose sur la puissance de calcul pour tester rapidement un grand nombre de possibilités, ce qui en fait une méthode efficace contre des mots de passe faibles ou peu complexes. Les attaques par force brute peuvent cibler des comptes en ligne, des bases de données ou des réseaux Wi-Fi. Pour se protéger, il est crucial d’utiliser des mots de passe robustes, un gestionnaire de mot de passe, des mécanismes de verrouillage de compte après plusieurs tentatives infructueuses, et, si possible, l’authentification à deux facteurs (2FA).

Les attaques d’ingénierie sociale

L’ingénierie sociale est une méthode d’attaque qui repose sur la manipulation psychologique des individus pour les inciter à divulguer des informations confidentielles ou à effectuer des actions compromettantes. Contrairement aux attaques techniques, elle exploite la confiance et la naïveté des victimes, par exemple en se faisant passer pour un collègue ou un support technique. Les attaques d’ingénierie sociale peuvent prendre de nombreuses formes, comme le phishing, le baiting, ou le pretexting, et sont souvent le prélude à des cyberattaques plus complexes.

Maître Djamel BELHAOUCI, avocat en cybercriminalité, assiste aussi bien les particuliers que les entreprises dans la gestion des litiges liés à la cybercriminalité. Il intervient dans des affaires de piratage, de violations de données, d’attaques de phishing et d’autres types de cyberattaques. Grâce à son expertise, il aide ses clients à faire valoir leurs droits et à trouver des solutions adaptées pour assurer la meilleure défense des intérêts de ses clients.